Pour être à l'abri des risques des accidents de la route, il est important de préserver la sécurité du conducteur et du véhicule. La vérification de ce dernier est un point très indispensable et aussi délicat. C'est la raison pour laquelle tout conducteur se doit de passer son véhicule à un contrôle technique.
Comment fonctionne le contrôle technique d'un véhicule?
Le but du contrôle technique est d’assurer la longévité d'un véhicule en faisant diverses visites techniques systématiques pour établir le bon état de ce dernier. Le contrôle technique s'adresse principalement à tout engin à quatre roues pesant 3,5 tonnes qui circulent sur les voies publiques. Chaque contrôle technique est supervisé par un organisme agréé, suivant le code de la route en vigueur. Le contrôle technique est effectué selon l'état de défaillance du véhicule. On distingue trois cas selon que le véhicule ne présente aucune carence technique et est écoresponsable ou que la gravité du véhicule est minime. D’un autre côté, l'état du véhicule peut être critique, c'est-à-dire que la défaillance peut s’avérer être un danger pour la circulation publique et pour le conducteur lui-même.
Pourquoi le contrôle technique est imposé par les assurances?
Le contrôle technique a déjà existé dans les années 1992 par mesure de prévention contre les risques d'accidents d'automobiles. Chaque véhicule doit être soumis à un contrôle technique par obligation sous peine de supporter des amendes et de rétention des papiers de l'automobile. Le contrôle technique prend effet à la quatrième année de service du véhicule et se fait par la suite tous les deux ans.
Pour souscrire un contrat d’assurance, les assurances obligent les conducteurs à passer leur véhicule à un contrôle de véhicule afin de faciliter l’établissement des indemnisations en cas d'accidents. Bref, la visite technique est obligatoire dans le sens que l'assurance automobile peut supporter les dépenses ou dommages financiers attribués pour l'auto.
Contrôle technique de véhicule: quelles sont les nouveautés?
Depuis la mise en vigueur de la loi du 1ᵉʳ juillet 2019 relative au code de la route, quelques révisions ont été apportées. Les règles de mise en contrôle technique ont connu une certaine modification au niveau du nombre de point de contrôle. En effet, on enregistrait 124 points de contrôle, alors qu'aujourd'hui, ils comptent 133, et ce, pour des raisons de sécurité. De nos jours, plus de 6000 niveaux de gravité sont soumis à des contrôles techniques. Pour les véhicules en état critique, ils se voient attribuer un second contrôle technique après avoir été réparés en guise d´assurance pour le conducteur, mais aussi son entourage.